samedi 25 février 2012

Mike Rimbaud, underground artist from Coney Island (2ème partie)

L'interview


Sam: Bonjour Mike. D'abord, qui es-tu? Tu te définis généralement comme un artiste underground. Qu'est-ce que cela signifie pour toi?
Mike: Underground siginifie ne pas être dans la tendance courante, cela veut dire que tu es en dehors du système, en marge. Je vis pour mon rock 'n' roll. Ma vie a eté celle d'un rock-poète et peintre underground, et rien de moins. Je vis ma vie comme un poème épique. Je ne me suis jamais trahi, je suis resté fidèle à ma vision originelle, je me bas pour survivre en marge, mais c'est la vie d'un vrai artiste, je suis à l'opposé d'une rock star riche et célèbre, je suis un artiste rock pauvre et inconnu. Je suis en dehors du système, j'ai été poussé là mais cela me rend plus fort et mieux placé pour observer le côté ridicule de notre système. Je n'ai pas fui, je n'ai pas abandonné, je continue à lutter. Je veux faire des chansons rock qui soient belles et puissantes. Je suis un rocker-songwriter poète-artiste qui fais de la musique seulement par passion de créer. Ma musique est la bande-son de ma vie et j'espère qu'elle peut inspirer les autres.

Sam: Tu es un chanteur-songwriter mais aussi un peintre de talent. Qu'est-ce qui est le plus important pour toi?
Mike: Les deux sont aussi importants pour moi, mais je suis d'abord un rocker.

Sam: Tu es New-Yorkais mais, vers 1990, tu as traversé l'océan pour vivre en France pendant quelques années. Pourquoi? Et pourquoi as-tu quitté la France?
Mike: Je voulais faire rocker la France comme Hendrix avait fait rocker le Royaume-Uni. J'ai en fait vécu à Paris pendant environ 2 ans et demi de 1991à 1993, c'est tout. J'ai fait quelques tournées en France après mon retour à New York, c'est peut-être pour cette raison que ça te paraît plus long. Quand je suis parti pour Paris, je pensais que c'était pour toujours, mais après une paire d'années, je manquais d'énergie et d'inspiration. Je venais aussi de subir une rupture difficile, alors j'ai rompu aussi avec Paris et je suis reparti pour New York City. C'est intéressant, quand j'ai quitté New York pour Paris en janvier1991, je venais aussi de terminer une relation avec une petite amie mais, en plus, je n'étais pas heureux que les USA s'engagent dans la guerre du Golfe. J'étais un expatrié à Paris comme Henry Miller avant moi, et fier de cela.

Sam: Tu as pris le pseudonyme de Rimbaud comme nom d'artiste. Pour quelle raison? Y a-t-il un rapport avec Thomas Miller qui est devenu Tom Verlaine?
Mike: J'avais juste 20ans, je pensais simplement que ça sonnait rock 'n' roll, c'esr tout, C'est très simple. J'aimais la façon dont le nom roulait sur la langue et j'aime toujours cela, c'est moi. Rien à voir avec Tom Verlaine, je ne le connaissais même pas à l'époque, il est d'une generation antérieure.

Sam: Tu as publié 3 albums sur des labels français: "Mutiny In The Subway" (1989), "Funeral" Lover" (1991), "Red Light" (1993). Ils ont eu un bon accueil en France. En a-t-il été de même dans ta terre natale?
Mike: Je suppose que les rares personnes qui les ont entendus les ont appréciés, mais je ne suis qu''un artiste underground ici, pas du tout connu. Je ne l'ai jamais été et ne le serai probablement jamais.

Sam: Elliott Murphy (qui est toujours une légende ici) a produit "Red Light". Comment l'as-tu rencontré? Le connaissais-tu avant, quand il vivait à New York?
Mike: Je l'avais seulement rencontré à l'occasion de quelques concerts à New York City et n'étais pas familier avec son travail à l'époque. Plus tard, nous avons fait quelques shows ensemble en France.


Sam: Après ton retour à NYC, tu n'as publié que 3 autres albums: "Graffiti Trees" (1997), "Beast Of Broadway" (2002) and "What Was I Thinking?" (2010). (il y a eu aussi un projet à part, "Dawn Town Project" avec CharlElie Couture). Étais-tu moins actif sur le front musical, ou était-ce une conséquence de la crise du disque?
Mike: Après “Graffiti Trees”, entre 1998 et 2002 j'ai enregistré pas mal de musique en collaboration avec mon ami Marc Billon, un compositeur de musique électronique de Paris. I quittais New York pour venir à Paris quelques fois par an, pendant une semaine ou deux, pour enregistrer dans son studio, j'apportais ma guitare et mes textes. Nous enregistrions dans un studio & New York aussi. Le projet était appelé “Adam Evening”. Nous avons enregiostrés environ 20 titres qui n'ont jamais été publiés. J'ai cherché une maison de disques, mais aucune n'a été intéressée, alors j'ai laissé tomber; c'est une honte, c'est différent de tout ce que j'ai fait. J'aimerais le publier un jour, mais j'ai peu de respect pour le business de la musique (qui n'a rien fait pour moi). Entre mon CD acoustique, “Beast of Broadway” qui a été écrit au Brésil et enregistré à New York en 2002, et “What Was I Thinking?” je me suis souvent produit dans les clubs de New York et j'ai écrit et enregistré pas mal de chansons. Je n'ai pas sorti de CD, parcque je n'étais pas sûr de la façon de le faire. Une grande partie de cette musique est devenue “What Was I Thinking?”.

Sam: 2010 a aussi vu la publication d'un coffret (une édition limitée à 1000 exemplaires – le mien est #0065), "An Underground Life in NYC" avec tous tes albums solo et quelques belles reproductions de tes peintures sur cartes postales? Était-ce important pour toi? Le coffret s'est-il bien vendu?
Mike: Pour les ventes, je ne sais pas, je n'en ai même pas vu de bilan récent, en fait, je n'en ai pas eu de retombées financières. "Bien vendre" n'est pas ma raison d'être. Je me concentre sur le fait de faire de la musique "importante", c'est tout. C'est le boulot du label de faire de la publivité et de vendre les CD, ce n'est pas le mien. Une grand compagnie peut même vendre des ordures si elle injecte assez d'argent, c'est pour ça qu'il y a tant de musique de merde un peu partout, il y a la force de l'argent derrière. Sans la publicité des majors, il est difficile d'être compétitif sur le marché. Ce n'est pas pour cela que je fais des disquess. Je suis heureux que quelqu'un soit intéressé par le coffret, bien sûr, mais ce n'était pas mon idée au départ.

Sam: Maintenant, un an plus tard, un nouvel album tité "Coney Island Wave" est publié uniquement en téléchargement. Je suppose qu'il y a des raisons financières à cela. Sera-il publié en disque "physique"?
Mike: Je n'ai pas l'intention de le sortir en CD, c'est plus simple pour l'artiste de le faire seulement en téléchargement aujourd'hui. Si une compagnie est prête à payer pour faire des CD, elle peut me contacter. Je veux simplement que ma voix soirt entendue, et mettre les MP3 en ligne est maintenant pour moi la meilleure façon de procéder.

Sam: Je sens que cet album est très important pour toi. Ai-je raison?
Mike: Oui, je sens très fortement que c'est un disque important et qu'il doit être écouté. C'est peut-être ce que les Stones ressentaient pour “Sticky Fingers” ou les Beatles pour “Sgt. Pepper's”. Je sais que que la musique a du pouvoir et peut générer des transformations.

Sam: Quand j'écoute ce nouvel album, j'entends un rocker qui écrit des folksongs. J'avais la même impression la première fois que j'ai écouté "Mutiny In The Subway" (même si, à lépoque, c'était en Avril 1990, je t'aurais sans doute qualifié de punk-rocker). Mais comment te vois-tu toi-même?
Mike: Je suis un punk rocker comme Joe Strummer pouvait l'être. Je suis politique et romantique, je crois à la révolution et à l'évolution et au rock 'n' roll.


Sam: Tu écris des chansons concises, avec des mélodies fortes et textes acérés. Tu chantes parfois comme un "jeune homme en colère" (allusion à "Angry Young Man" de Steve Earle). Tu refuses de te résigner. Mais, en dépit de la crise économique et sociale, la pire depuis des décennies, il y a de moins en moins de chanteurs protestataires ou traitant des thèmes d'actualité. Ou, du moins, on ne les entend pas. Comment expliques-tu ce fait?
Mike: Le contrôle corporatiste du business du disque, de la radio et de la télévision, ne veut pas que les gens entendent de la musique qui les fait réfléchir et entrer en action. Nous avons 2 guerres en cours, celle d'Afghanistan est la plus longue de l'histoire US et celle d'Irak est une erreur absolue. Il n'y a pourtant pas de musique protestatire du tout parmi ce qu'on entend couramment alors même que la plupart des Américains souhaitent la fin de ces guerres. Ce n'était pas la même chose pendant la guerre du Viet Nam dans les années 1960’s .

Sam: Dans quelques-unes de tes nouvelles chansons, tu parles de la situation en Amérique, du fossé toujours plus large entre les riches et les pauvres. As-tu envie d'en dire plus? (soit dit en passant, c'est la même chose en France)
Mike: C'est de pire en pire ici, les USA deviennent une république bananière avec les super riches et tous les autres qui luttent désepérément pour vivre au jour le jour, avec peu d'espoir de progresser. L'écart entre les riches et les pauvres est le plus large depuis la grande dépression des années 1930’s. À l'époque, Franklin Delano Roosevelt avait fait beaucoup pour aider l'économie avec des programmes créateurs d'emplois; de nos jours, le gouvernement ne fait à peu près rien et dans le déni quant à la gravité de la situation. Le gouvernment est corrompu par l'argnet des corporations, et les policticiens sont sous la coupe de ces corporations qui financent leurs campagnes. La majorité des mebre du Congrès est constituée de millionaires qui ne pourraient pas moins se soucier des familles de travailleurs et de leurs luttes. Les corporations (compagnies pétrolières, agences de communication, etc.) sont cosidérés comme des individus alors que les gens sont considérés comme des animaux nuisibles. Nous sommes devenus "The United Corporations of America".


Je me dresse pour la classe laborieuse et les pauvres. Il faut que nos voix soient entendues! Les rock stars multi-millionaires ne peuvent faire cela et ne le font pas.

… à suivre, peut-être…

PS: note for my English-only speaking friends, I'll post the original texts (in English) next week.

vendredi 24 février 2012

Mike Rimbaud, underground artist from Coney Island (1ère partie)

Préface

Mike Rimbaud (qui ne s'appelle pas plus Rimbaud que Tom Verlaine ne se nomme Verlaine) n'est pas un inconnu, surtout en France où il a vécu au début des années 1990, publiant 3 albums (le dernier produit par Elliott Murphy) avant que le mal du pays ne l'incite à regagner New York. Je vous en dirai un peu plus sur sa discographie mais en attendant, vous pouvez vous rendre sur son site.

Mike Rimbaud est un artiste underground et tient à cette appellation comme il l'explique dans l'interview qui sera prochainement publiée ici-même.

C'est un artiste, un vrai, un peintre, un poète, un rocker, qui a un haut niveau d'exigence envers lui-même comme envers les autres. C'est un rocker en colère, qui ne se reconnait pas dans l'évoulution de son Amérique. Comme Tom Pacheco, il refuse de ramper, de se plier à la dictature de la bien-pensance et du politquement correct. Un écorché vif qui se place aussi dans la lignée des topical singers folk qu'étaient par exemple Woody Guthrie ou Phil Ochs.

Le disque: CONEY ISLAND WAVE


Il y a plus de sept mois, Mike a produit cet album, disponible uniquement en téléchargement. J'avais recueilli dès cette époque ses commentaires sur chaque titre, ainsi qu'une interview destinée à être publiée. Xroads n'existant plus, j'ai proposé de donner les textes à deux magazines musicaux français qui ont une bonne diffusion. J'attends toujours les réponses à mes différents mails. Vous pouvez donc continuer à ne pas lire Rock & Folk et Rock First qui ne savent pas reconnaître la vraie valeur d'un artiste. La chanson "Got To Sell Yourself" peut leur être dédiée. Vous comprendrez pourquoi en lisant cet article.

Le disque (12 titres composés ou co-composés par Mike Rimbaud) a été enregistré en 2011 aux Cobble Stone Studios, à New York. Mike chante, joue toutes les parties de guitare, d'harmonica et de claviers. Il est accompagné par Kevin Tooley à la batterie, Andrea Pennisi aux percussions et Chris Fletcher à la basse.
C'est un disque brûlant, un brûlot en prise directe avec l'actualité qui dresse un constat lucide et sans concession de l'état de l'Amérique et du monde. Un disque plein de colère exprimé, mais pas sans espoir. Un album vers lequel je reviens régulièrement depuis ce jour de juillet où je l'ai découvert.

Voici la présentation de chacun des titres par Mike Rimbaud lui-même.

Don't You Love This City
Cette chanson parle de la difficulté de survivre, de vivre à New York aujourd'hui sous le règne d'un maire richissime, Michael Bloomberg. Tout devient trop cher, de véritables barons de l'immobilier poussent les pauvres et les classes laborieuses hors de la ville. Manhattan devient un grand hôtel pour riches.

Saving Up To Go Bankrupt
L'économie, aujourd'hui aux États unis, est dans sa pire situation depuis la Grande Dépression des années 30. Le taux de chômage est très élevé. Il n'y a d'espoir que pour les riches et le rêve américain n'existe plus que pendant le sommeil. Kevin Tooley est fantastique ici à la batterie. Il avait joué sur mon quatrième CD, "Graffitti Trees".



Unicorn
C'est une chanson sur la passion et l'amour, avec des références à la légende médiévale de la licorne.

Everyone Needs a Daddy
Je suis un père célibataire, divorcé avec 3 enfants. Comme l'indique le titre, je pense que chacun a besoin d'un papa.

Tears For The Rich and Famous
Il est ici question de l'injustice dans la société avec l'inégalité croissante entre les riches et les pauvres. C'est une société américaine ou seuls les riches ont les opportunités et le succès pendant que les pauvres souffrent et envoient leurs enfants à la guerre, seul job possible parce que l'éducation est trop chère. Les USA devraient être attentifs à ce qui s'est passé en Egypte car, si nous continuons dans cette direction, il y aura un jour une révolution ici aussi.

Dance With A Mermaid
L'action de cette chanson se situe sous la mer dans le royaume de Neptune. Beaucoup d'images comme la danse sur le Titanic ou les marées noires et la pollution. J'ai ajouté l'effet sonore du sonar d'un sous-marin et ainsi, lorsque vous écoutez la chanson, vous avez l'impression de voir l'action depuis un sous-marin.

Mama, Say Something Nice
Pendant qu'un homme fait la lessive, il pense à une histoire d'amour qui s'est mal terminée. Une chanson introspective et émouvante. J'aime vraiment la façon dont mes guitares interagissent ici.

Puppet Man
Les politiciens américains sont devenus les marionettes des grandes entreprises US. Ce n'est pas la volonté du peuple qui contrôle notre gouvernement mais l'argent des corporations.

Burning the Night Out Early
Tard, la nuit, un homme emmène une fille qu'il vient de rencontrer pour une balade sur une plage de Coney Island. Un décor romantique, une scène de séduction. Le titre est principalement instrumental, une jam avec le percussionniste Andrea Pennisi, compagnon des premières heures qui jouait déjà sur mon premier album, "Mutiny In The Subway".


Got to Sell Yourself
Ce titre évoque le fait de se vendre aujourd'hui en Amérique; chacun est encouragé à se prostituer en quelque sorte dans notre socié supercapitaliste. Il n'y a ni intégrité ni âme avec cette mentalité. Une personne est évaluée en fonction de ce qu'elle gagne et non de sa qualité. Ce qui est considéré comme "bon" est uniquement ce qui se vend. Si quelque chose, ne se vend pas pas, ce n'est pas bon. Alors il faut travailler encore plus durement à se vendre soi-même.

Put Your Facebook on The Shelf
Sans doute la chanson la plus poétique du CD. Un chanson de colère sur l'exploitation, les amis de Facebook, le manque d'intimité et la volonté des gens de rendre publics sur internet des aspects personnels et privés de leurs vies, ce qui est potentiellement dangereux.

Here Comes The Subway Sun
Une chanson optimiste depuis le métro, le souterrain. Il y a des références à la chute du World Trade Center et à la grande période noire de 2003. Avec un rythme rockabilly et de véritables bruits du métro ajoutés au mixage. C'est comme si on chevauchait le métro dans ce morceau. J'ai voulu en faire une chanson d'espérance, à la manière de "Here Comes The Sun" de George Harrison.

À vous de juger, maintenant...

Postface

Mike Rimbaud ne fait pas que chanter ses propres compositions, il lui arrive aussi de reprendre celles des autres. C'est ainsi que, récemment, il nous a proposé sur internet sa version de "Baby You're A Rich Man".

Quelques semaines avant, il avait publié "Can't Judge A Song By It's Cover". 8 reprises, rien que du lourd: Rolling Stones, Beatles, Bob Dylan, Phil Ochs, Antônio Carlos Jobim, Paul Desmond, Bruce Springsteen, Bob Marley! Pas mal, non?


Prochainement, l'interview...

lundi 13 février 2012

Un peu de pub

Possessed by Paul James à Reims

Concert Harold Martinez / Thee Verduns / Possessed by Paul James

« Possessed by Paul James chante les chansons les plus poignantes et inflammables du moment. » Stéphane Deschamps, Les Inrockuptibles. Juillet 2011. N°817

Hillgrass Bluebilly France présente en concert à Reims, le Mardi 21 Février 2012. L'appart café, 9 avenue de Laon, 51100 Reims. Entrée gratuite !

Harold Martinez (Folk/Blues) viendra défendre son prochain album « Bridmum », qui sortira le 6 Avril 2012. « ...un aperçu saisissant et très original : mélange de country plaintive, folk déjanté et blues obsessionnel...une réussite frappadingue portée par une voix habitée et une scansion incantatoire... »

Thee Verduns : Duo alt Country/ Blues foutraque.
Nos talentueux et sympathiques amis Metzois nous feront le plaisir de leur présence. Ils ont joué au Deep Blues Festival de Minneapolis, et Nicolas est également dessinateur (il a écrit une B.D narrant son voyage aux U.S.A et sa rencontre avec notre 3 ème homme du soir).

En Vedette Américaine : Possessed by Paul James
En pleine tournée des Nuits de l' Alligator, Possessed by Paul James a.k.a Konrad Wert sera là pour finir de mettre le feu dans la capitale mondiale du champagne, dans le chaudron de l'appart café.

Un concert 3 étoiles.

Le label Normandeep Blues Records sort un EP 6 titres de Possessed by Paul James « Live at Antone's », en édition limitée, qui sera disponible pendant les concerts de Possessed by Paul James lors du festival « Les Nuits de l' Alligator », ainsi que sur le site du distributeur http://www.nayatidreams.fr/

Prochaines sorties
« There Will be Nights when I'm lonely » Hillgrass Bluebilly Records. - Printemps 2012

Hillgrass Bluebilly France est la franchise hexagonale du tourneur/promoteur et label Hillgrass Bluebilly. Notre but est de contribuer à développer la scène Roots en France, en organisant des concert et en faisant la promotion d'artistes tels que Possessed by Paul James en Europe. Pour plus d'informations : Facebook.com/HillgrassBluebillyFrance.
E-mail : hillgrassbluebillyfrance@gmail.com

Contacts : Nicolas Miliani
hillgrassbluebillyfrance@gmail.com - - 06 75 73 78 38

vendredi 3 février 2012

Ceux-là sont pour nous

Tout beau, tout chaud

Il faudra être fort pour entrer dans mon top 10 de l'année 2012. Deux albums, parus en janvier, sont déjà assurés d'y figurer. Ils seront chroniqués dans "Le Cri du Coyote" #127 auquel je vous invite à vous reporter dès sa parution.


Le premier est un album hommage à Guy Clark, l'un des plus grands songwriters vivants (et l'un de mes favoris avecJohn Prine - ici présent dans un superbe duo avec Emmylou Harris).


http://www.guyclark.com/news.php

Pour des détails sur les titres repris (oui, il en manque sur ce double CD qui aurait pu être quadruple) et les artistes présents, il suffit de suivre le lien ci-dessus.


Le second est la nouvelle publication de Gretchen Peters, "Hello Cruel World", un disque d'une beauté sombre et prenante. À ne pas écouter d'une oreille distraite!


http://www.gretchenpeters.com/

Là encore, une visite sur le site s'impose. Vous y découvrirez notamment les textes et les notes se rapportant à chacun des titres de l'album.


Mais ce n'est pas tout, il y a aussi le nouvel album de la pétillante Anaïs Mitchell, "Young Man In America" qui vous surprendra et vous ravira.


Et Anaïs en a profité pour donner un lifting à son site web et c'est ici: http://anaismitchell.com/


Je n'oublierai pas Tom Pacheco, l'un des artistes les plus passionnants et les plus intègres de la scène américaine depuis plus de 40 ans. Son nouvel opus, "Luminol - The Houston Sessions", paru à l'automne 2011 ne fait pas exception à la règle.


À acheter, comme le reste de la discographie de Tom, sur son site: http://www.tompacheco.com/


Voici un aperçu de mes coups de coeur de ces dernières semaines, et la liste est loin d'être exhaustive...